Deux françaises et une grenouille aux pieds palmés
A la chaleur de Montréal habituées
Se trouvèrent fort dépourvues
Devant la fraîcheur et le vent de Québec inattendus
Vite, bonnet et casquette
Furent enfoncés sur les têtes
Sur les remparts elles grimpèrent
La grenouille faire du hip-hop elles admirèrent
De délicieux nectars se délectèrent
Dans le Vieux-Québec magasinèrent
Et marchèrent marchèrent et marchèrent
Pour finir par trouver aisément leurs repères
Au Salon du Livre, de nombreux écrivains les attendaient
Littérature québécoise ou étrangère, leurs romans furent dédicacés
Après un jus, un chocolat et une pointe de pizza
Elles partirent reposer leurs jambes au cinéma
90 minutes et une centaine de marches plus tard
Le château Frontenac brillait de tous ses phares
Après une bonne nuit, un délicieux déjeuner
Acheva de les réveiller
Elles partirent alors pleines d'entrain
Direction le petit Champlain
Peu à peu apparut le soleil
Et le château Frontenac veillait sur elles
Lors d'une promenade sur les quais
Elles ne purent s'empêcher d'imiter
Ce charmant personnage
Qui lui sur son socle était plus sage
Moralité : Avril à Québec, emmène tes mitaines, couvre ta bedaine
Sans avoir peur d'être quétaine
Et tu passeras une géniale fin de semaine !
lundi 21 avril 2008
On voit que le vent ne sait pas lire quand il feuillette les pages d'un livre à l'envers. (Ramon Gomez de la Serna)
Planté par Kitch Lolo à 20:08
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3 commentaires:
C'est une très belle fable. Quel talent !
Un bois ne brûle jamais seul. Qu'on se le dise.
Coucou Lolo ! Zut j'ai râté le salon du livre...de belles rencontres ? (est-ce que Robert Soulières était là ?) Je t'envoie un mail très bientôt. Biz
Merci Magdeleine ! Mais je n'ai pas réussi à la faire en alexandrins comme tu aurais su si bien le faire... !
Et Tity, oui, j'ai fait de très belles rencontres au Salon du Livre ! Robert Soulières était là ! Je lui ai même parlé de toi !
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